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littérature anglaise - Page 7

  • Un Coupable presque parfait

    Le Club des détectives Wells& Wong

    tome 1:

    Un coupable presque parfait

    de

    Robin Stevens

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    "Ceci est le premier meurtre sur lequel ait jamais enquêté le club de détectives Wells& Wong, donc Daisy a bien fait de me fournir un nouveau carnet pour que je puisse y faire mon rapport. [...] J'imagine qu'il vaut mieux que j'inaugure ce nouveau carnet en donnant quelques explications à notre sujet. Daisy Wells est la présidente de notre club de détectives et moi, Hazel Wong, j'en suis la secrétaire. Daisy dit que cela fait d'elle Sherlock Holmes, et de moi Watson. Ce qui est probablement juste. Après tout, je suis bien trop petite pour être l’héroïne de cette histoire et a-t-on déjà entendu parler d'un Sherlock Holmes chinois?"

    Depuis son arrivée au pensionnat de Deepdean au cours de l'année 1934, Hazel Wong voue une admiration très forte à Daisy Wells et la suit dans toutes ses entreprises. La dernière en date: un club de détectives qui entend résoudre tous les mystères de l'école. Les deux amies ont notamment résolu le vol de cravate de leur comparse Lavinia.

    Jamais elles n'auraient, en revanche, imaginé s'attaquer à un vrai meurtre. En effet, en allant chercher son pull au gymnase, Hazel tombe sur le cadavre de Miss Bell, leur professeur de sciences. Elle alerte Daisy et quand elles reviennent sur les lieux du crime, le corps a disparu...Débute alors pour elle une enquête complexe et dangereuse.

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    J'avais entendu parler de ce roman par ma copinaute Emjy et j'ai été ravie de voir qu'il avait été traduit en français par Flammarion.

    Lorsque j'étais plus jeune, j'appréciais beaucoup les séries Fantômette, Alice...où les enquêtes étaient menées et résolues par des filles. Et, en ouvrant cet ouvrage et en faisant la connaissance de Daisy et d'Hazel, j'ai eu l'impression de retrouver mon âme d'enfant.

    A la manière d'une aventure d'Holmes et de Watson dont les deux jeunes filles se réclament, la narration revêt la forme de souvenirs consignés par Hazel, le double du docteur. L'occasion de découvrir toutes les péripéties qui sont survenues lors de ce mois d'octobre 1934 à Deepdean.

    J'ai adoré d'emblée l'ambiance de ce pensionnat que j'ai trouvée très bien retranscrite. Au fil des pages, on suit le quotidien des élèves, leurs cours, leurs repas, leurs farces, leurs actes de bravoure, leurs séances de spiritisme, leurs cancans, leurs parties de hockey... Comme si on était devenues l'une d'entre elles et que nous aussi nous étions amoureuses de l'"Unique" ou nous nous promenions dans les couloirs de leur école.

    Cependant, l'atmosphère n'est pas le seul atout de ce premier livre de Robin Stevens. En effet, elle montre de grandes qualités stylistiques et parvient, tour à tour, à insuffler du suspense ou à nous faire rire.

    Le mystère qui entoure la mort de Miss Bell est très bien mené et jusqu'au bout, on ne devine rien. Comme nos deux enquêtrices de choc, en somme...

    De même, Un coupable presque parfait évite l'écueil du tome de présentation. Certes, on fait la rencontre des deux protagonistes principales et de leur entourage. Mais c'est tellement bien maîtrisé que l'action ne ralentit pas pour autant.

    Un des autres points forts de ce livre réside justement dans la qualité de ses personnages, à commencer par le duo de choc Daisy/Hazel. Un duo dans la lignée de tous ces binômes classiques Holmes/Watson, Poirot/Hastings...Une façon de rendre hommage sans aucun doute à tous ces grands auteurs de romans policiers (tout comme la scène finale de confrontation ou la mention de Miss Marple). Néanmoins, cet hommage est quelque peu détourné car, dans cette équipe, j'ai jugé Hazel plus douée que sa chef. Elle dénoue beaucoup de fils de l'intrigue, même si elle ne s'en attribue pas le mérite, surtout au regard de Daisy.

    On s'attache à elles deux, à leur histoire, à leurs différences (l'une vient d'une grande famille anglaise alors que l'autre a laissé la sienne à Hong Kong)...Tout comme on apprécie voir évoluer les autres pensionnaires et leurs professeurs. Chacun d'entre eux permet d'ailleurs à l'auteur de nous décrire certains aspects de la société anglaise de l'époque. (la difficulté de trouver un travail, le poids des regards sur les étrangers...)

    Bref, vous l'aurez compris: Un coupable presque parfait se révèle une réussite et je ne pourrais que le conseiller à ceux qui sont fans comme moi des policiers à atmosphère, avec une bonne dose d'humour british et de suspense. Vivement le deuxième tome!!

    Flammarion Jeunesse, 2016, 348 pages

    Billet dans le cadre du challenge A year in England de Titine.

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  • Les mots entre mes mains de Guinevere Glasfurd

    Les Mots entre mes mains

    de

    Guinevere Glasfurd

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    "Amsterdam, 1635

    Je fais le tour de sa chambre à tout petits pas. Ce que je cherche n'est pas là. Son horloge, ses documents, le verre où il range ses plumes sont envolés, disparus. Si j'ai déjà vu cette pièce vide sans m'en alarmer, aujourd'hui, cela ne fait que raviver ma douleur. Ce n'est ni de l'argent ni un souvenir que j'espère trouver; ce sont des mots, un billet écrit de sa main. Il n'y a rien. Il est parti sans prendre congé et a emporté toutes ses affaires avec lui."

    Helena Jans van der Strom officie comme servante d'un libraire anglais. Très vite, elle se démarque de ses comparses par ses capacités intellectuelles et apprend seule à lire et écrire. C'est ainsi qu'elle se fait remarquer par le philosophe René Descartes, venu séjourner chez son maître. Bientôt, une idylle entre ces deux êtres qu tout sépare, débute...Mais les obstacles sont nombreux...Et leur relation pourrait leur coûter très cher...

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    Je n'avais pas du tout entendu parler de ce roman avant que Préludes ne le propose sur Netgalley. Et j'ai été immédiatement attirée par la couverture et le sujet.

    Pour écrire son premier ouvrage, Guinevere Glasfuld s'est inspirée de faits réels: Descartes et Helena ont bien entretenu une relation. Mais, comme il ne reste que peu de documents sur cet amour, elle a pu s'accorder un certain nombre de libertés et remplir les blancs elle-même.

    On suit ainsi les deux amants des balbutiements de leur attachement en 1634 à la mort du philosophe en 1650 à Stockholm. L'occasion pour le lecteur de se plonger dans les Provinces-Unies de cette époque et d'en apprendre plus tant sur le quotidien que sur l'effervescence intellectuelle de certains milieux.

    Tout nous est raconté par les yeux de cette domestique pas comme les autres. A la fois, elle remplit ses fonctions et nous livre une description très intéressante de la vie de "ceux d'en bas". Et, en même temps, grâce à ses facultés hors normes, elle nous dépeint (sans que cela ne sonne jamais faux) la genèse du Discours de la Méthode et les nombreux débats en cours chez les lettrés du 17ème siècle.

    Cette partie m'a vraiment plu. Tout comme je me suis intéressée au destin de cette femme et à sa lutte pour se débarrasser du joug qui pesait sur elle. Que ce soit par un attachement condamné. Ou que ce soit par sa volonté de publier elle-même des œuvres.

    Les pages se tournent toutes seules, on ne s'ennuie jamais une seconde et on ressort de ce livre en ayant l'impression d'avoir appris beaucoup de choses sur l'existence de Descartes et sur cette période de l'histoire.

    Néanmoins, j'ai été gênée par la trop grande ressemblance avec la Jeune fille à la perle de Tracy Chevalier.  En effet, j'ai trouvé que Griet et Helena avaient beaucoup de points communs, ne serait-ce que par leur caractère, la relation qu'elles tissent avec deux génies, leur curiosité intellectuelle...

    Bref, vous l'aurez compris: si vous cherchez un roman historique à la fois bien documenté et plaisant à lire, Les Mots entre les mains est pour vous.

    Merci à Préludes et à Netgalley pour cette incursion dans les Provinces-Unies du 17ème siècle!

    Billet dans le cadre du challenge A year in England de Titine.

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  • Le mois anglais 2016

    Le mois anglais 2016

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    Comme chaque année, au mois de juin, se déroule le mois anglais. L'occasion pour tous de fêter la culture anglaise sous toutes ses formes: littérature, cinéma, musées, peinture, musique, gastronomie...

    Et comme, chaque année, de nombreuses lectures communes sont organisées:

    Un roman qui se passe à Londres : 1er juin

    (Vieilles) dames indignes ou indignées – Willa Marsh, Mary Wesley, Nancy Mitford, Barbara Pym, Agatha Christie, Elizabeth Taylor, Stella Gibbons… : 3 juin

    Meurtre à l’anglaise (ou plus prosaïquement Polars anglais) : 5 juin

    Autour de Jane Austen (romans, adaptations, biographies, austeneries…) : 7 juin

    Campagne anglaise (lectures ou films se déroulant principalement à la campagne ou dans de petits villages anglais, photos de voyage…) : 9 juin

    Auteurs anglais d’origine étrangère : 11 juin

    Connie Willis, “Sans parler du chien” : 13 juin

    Victoriens anglais (Les soeurs Brontë, Wilkie Collins, Dickens, Gaskell, George Eliot, Thackeray, Trollope…) : 15 juin

    Sherlock Holmes, l’original et les produits dérivés (les titres/films mettant en avant Arthur Conan Doyle rentrent aussi dans cette LC): 17 juin

    Rois et Reines d’Angleterre : 19 juin

    Un écrivain contemporain au choix : 20 juin

    Angela Huth : 21 juin

    George Orwell : 23 juin

    Théâtre anglais, tous siècles confondus (Shakespeare, Elisabéthains, Tom Stoppard, Nell Leyshon…) : 25 juin

    Anita Brookner : 27 juin

    Agatha Christie : 28 juin

    Littérature enfantine ou adulescente ou adaptations sur grand et petit écran (Winnie, Beatrix Potter, Paddington Bear, Gruffalo, Neil Gaiman, Harry Potter, Roald Dahl, Mary Poppins…) : 29 juin

    Je ne sais pas encore quel programme je vais suivre (j'ai toujours les yeux plus gros que le ventre!) mais je publierai des billets autour de deux lectures qui ont marqué mon mois de mai: Les jonquilles de Green Park de Jérôme Attal et le Célibataire de Stella Gibbons.

    Si vous souhaitez rejoindre cette aventure, n'hésitez pas à vous inscrire chez Lou ou Cryssilda.

    Vivement demain!